L'église
La paroisse existe depuis le 8
ème siècle.
Un passage des registres de l'église la mentionne déjà en 741. Un
autre document nous apprend que l'évêché de Cambrai en fit
donation en 1162 à l'abbaye de Ghislenghien.
Les arcades de gauche et le mur derrière le chœur de l'église (parties les plus anciennes) datent du
13 ème siècle. On peut donc
affirmer qu'à cette époque les murs étaient en pierres.
La tempête du mois de mars 1606 renverse le clocher sur la nef et enlève
la couverture des chapelles. Un acte scabinal du 3 février 1607 le
confirme. Un maître maçon montois répare les dégâts pour un montant de
1000 florins.
La porte sud est percée en 1780 pour "l'utilité des manants". C'est
toujours par elle que les paroissiens entrent pour assister aux offices.
En 1834, le coq est réparé et le cadran en bois de l'horloge est
repeint. Ce dernier avait grand besoin de dorure, on n'y voyait plus
l'heure ce qui posait de grandes difficultés à la majeure partie des
habitants n'ayant pas d'horloge chez eux.
L'église en briques et pierres bleues de style néo-gothique est dotée
d'une tour à façades. Celle-ci est reconstruite en 1870 par l'architecte
Puchot et agrandie en 1898 et est entourée d'un soubassement en pierres de
taille.
Dans le mur extérieur, derrière le chœur, sont encastrées deux
vieilles pierres tombales. Celle du Révérend Nazaire reprend tous
les attributs de la mort, celle de Philippe François Meurin, derrière la
nef gauche représente les emblèmes du cultivateur.
Dans le chœur, à gauche se trouve une grande dalle funéraire à la
mémoire de Philibert, chevalier de Milot et de sa femme
.
L'église d'Herchies ne serait pas ce qu'elle est aujourd'hui sans Mr
Monfils qui fut curé de 1933 à 1951. On lui doit la pose des lambris sur
les murs extérieurs, le remplacement de la cloche dérobée par l'occupant
durant la dernière guerre ainsi que la pose des douze magnifiques
vitraux, œuvre d'Henri Coopejans peintre-verrier à Gand.
L'église d'Herchies ne serait pas ce qu'elle est aujourd'hui sans Mr
Monfils qui fut curé de 1933 à 1951. On lui doit la pose des lambris sur
les murs extérieurs, le remplacement de la cloche dérobée par l'occupant
durant la dernière guerre ainsi que la pose des douze magnifiques
vitraux, œuvre d'Henri Coopejans peintre-verrier à Gand.
Le 19 décembre 2001, une avarie de chauffage provoque un incendie et
cause de nombreux dégâts et sa fermeture pendant plusieurs mois.
L'ensemble des peintures sont restaurées ainsi que la statue de
Saint-Martin.
Le mobilier comprend :
--> Le retable de l'autel principal provient de la destruction d'une
abbaye ( Ghilenghien ou
Cambrai).
--> Un reliquaire de Sainte-Ursule.
--> Un chemin de croix.
--> Une statue de Saint-Martin à Cheval du 18 ème.
--> Des peintures de Marie-Madeleine dans le désert, de
Saint-Ignace de Loyola et de Saint-François Xavier datent du 17 ème ou 18 ème et sont dépourvues de signatures.
--> Une statue de Sainte-Anne trinitaire provenant de la chapelle
Saint-Joseph..
--> Une statue de Saint-Sébastien du 16 ème.
Saint-Sébastien
Sainte-Anne
Saint-Martin
--> Des bénitiers en cuivre du 16 ème.
--> Des fonts baptismaux (en pierre bleue) 16ème
Croix de
la chasuble de l'Abbé Cailleau
Les cloches
Au 17ème siècle, l'église avait 3 cloches, 2
grosses et 1 petite.
La petite et la plus vielle, toujours présente, se nomme "Dindin" ou "Dindou".
Les registres paroissiaux de 1694 renseignent le décès de sa marraine
Mademoiselle de Milot. Au début du siècle dernier, elle sonnait le quart
d'onze heures, l'heure de rentrer à la ferme pour le repas.
En 1794, les deux grosses cloches sont réquisitionnées par les
révolutionnaires mais ne sont jamais livrées car cachées dans le grenier
de la cure puis enterrées.
Finalement refondues en 1805, les deux cloches sont baptisées "Placidie-Napoléon" et "Célestine- Joséphine". Cette dernière se fêle et est
vendue, l'argent sert à financer le soubassement de pierre autour de
l'église.
L'autre se fend à son tour et pour la remplacer, on organise une
souscription publique. La nouvelle cloche de 830 kg "Céline-Marguerite"
est baptisée le 2 août 1925.
En 1943, l'occupant la réquisitionne. Après la libération, elle est
remplacée par "Céline-Gabrielle- Marguerite" grosse cloche de 1100 kg
bénie en juillet 1946 et qui sonne le "fa".
Depuis 1985, le carillon est électrifié.
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Patrimoine religieux
Le Calvaire Gervoise
Construit en1750 à l'initiative d'André
Degauquier, mayeur de 1790 à 1838 est transmis à Gervoise son successeur
de qui il tient le nom.
Une Vierge et un Saint-Jean en bois sculpté entourent une croix
suspendue du 16 ème.
La prédelle en bois relief du 16 ème représentant la théorie
des douze
apôtres a été dérobée dans les années 80. Grâce à l'Abbé Charles Liénard,
une copie en résine l'a remplacée et a été baptisée le dimanche
des Rameaux 2007.

La Chapelle Saint-Joseph

La
chapelle a été construite vers 1630 vraisemblablement par Louis d'Egmont
et Marie de Berleymont dont les armoiries ornent la
façade au-dessus de la porte d'entrée. Cet édifice hexagonal, de pierres
et de briques et au toit d'ardoises surmonté d'une croix, servait de
reposoir à la procession du Saint Sacrement. Elle renfermait autrefois
la belle statue de Sainte-Anne trinitaire et
qui se trouve actuellement dans
l'église Saint-Martin
Notre Dame de Conception
Cette petite chapelle, dédiée à Notre-Dame de Conception et
située au coin de la rue des Ecoles et de la rue des Ecossais, a disparu
et a été remplacée par une niche renfermant une icône.
La Chapelle Chauvin
André Chauvin a fait bâtir cette chapelle en 1849. Celle-ci est
dédiée au Christ et à la Vierge. C'était un
cultivateur comme le rappelle la herse gravée sur la pierre.
Située Chemin de Saint-Ghislain, après le n°4, dans le bosquet,
la chapelle consiste en une stèle de forme contournée (caisse de violon)
assez particulière pour la région. La grille protégeant la niche
représente un ostensoir.

La Chapelle Meurin
Près du cimetière, accostée au mur d'enceinte du château, la
chapelle Meurin est aussi appelée Notre-
Dame des Sept Douleurs.
Sur le linteau de pierre, on lit "Cette chapelle dédiée à Notre-Dame de
pitié a été bâtie en l'an 1851 par André Meurin d'après le désir de sa mère
décédée le 17 février de la même année".
Autrefois, les convois funèbres s'arrêtaient en face et récitaient un
"De Profondis".
Lorsqu'on vient implorer la Vierge pour un malade, neuf membres de la
famille doivent venir y prier ensemble.
La Chapelle Notre-Dame aux Fleurs

Au carrefour du chemin de Saint-Ghislain,
de la rue des Juifs et de la Grand-Rue, au n°2, se trouve la ferme des attaques. Elle est renseignée
dans les actes scabinaux d'Herchies en 1704. Dans l'acte scabinal
du 27 septembre 1729, on lit que le Chevalier Jean-Baptiste de Milot, a
fait donation à plusieurs personnes de parcelles de terre à Herchies
"pour entretenir et réfectionner à l'avenir la chapelle
Notre-Dame-aux-Fleurs nouvellement construite à Herchies".
C'est à la révolution française que l'on encastrât la statue dans le
mur. Avant la révolution, elle était érigée dans les champs, le long du
sentier qui reliait le centre du village au Bois de Lens.
La Chapelle du chemin des Joncs
Au chemin des Joncs, une chapelle portant son nom est dédiée au
Christ (chose rare). Elle était visitée lors des rogations

Prieuré Marie-Médiatrice
Le prieuré a été fondé dans le site du vieux château des Comtes
d'Egmont.
Ce sont des bénédictins qui le font vivre. Ils accueillent les religieux
malades. Cette communauté enseigne l'art de l'icône à la manière russe.
http://users.skynet.be/prieure.marie.mediatrice/monastere.html

La chapelle Saint-Antoine de Padoue
La chapelle est voisine du chêne à clous. C'est une stèle en
pierre avec petite niche, renfermant une statue en bois érigée en
l'honneur de Saint-Antoine de Padoue par M. M. Ursmar et Charles
Fontaine de Ghelin.
La Chapelle
Notre-Dame de Libercourt
aussi appelée Chapelle Saint-Moulin
Au 13ème siècle, la famille Paternotte érige la chapelle en gros
moellons de pierre, rue du Moulin.
Partiellement détruite à la révolution par les Français (1789), elle est
reconstruite en 1811. Elle porte l'inscription "Notre-Dame de Libercourt
secourez-nous". On peut y voir les différents attributs du laboureur et
le nom du sculpteur Nicolas Legros de Soignies.
La statue de Notre-Dame de Libercourt a été remplacée par celle de
Notre-Dame de Lourdes.

D'autres photos sur le site : http://clochersdewallonie.be
Herchies-Vacresse
Notre-Dame des Anges
Quatre ermites venus de Jérusalem avec un
fragment de la vierge, avait reçu l'ordre du Pape Libère la mission de
construire une église pour conserver cette relique. En 352, ils élèvent
une petite chapelle qui prit d'abord le nom de Sainte Marie-Joséphat.
En 576, elle prit le nom de Sainte-Marie des Anges après que
Saint-Benoît l'eut obtenue pour son ordre
L'église
Monseigneur Du Rousseau, évêque de Tournai décide d'ériger une église à "la
Vacresse" dont le projet est confié à l'architecte Mr Leborgne. Le permis de
bâtir ainsi que l'ouverture d'une nouvelle paroisse est transmis à
l'administration. Les autorités décident de recourir à la consultation
des habitants.
Les 178 chefs de famille du hameau votent le 27 mars 1897.
Le résultat du vote :
--> Pour la construction :---> oui : 35
--> non et sans avis : 143
-->Pour la paroisse : --> oui : 19
--> non et sans avis : 159
Comme la population est contre le projet,, le conseil communal émet un avis
défavorable.
Néanmoins, le suivi du dossier continue.
Le roi Léopold II autorise, par Arrêté Royal (21 juillet 1898) la
création de la nouvelle paroisse.
Sous la houlette de l' Abbé Dufour, les
travaux débutent et durent une année. Elle est construite en style
néo-gothique, dédiée à Notre-Dame et bénie l'année suivante.
En décembre 1898, devant notaire, le chanoine Pivet agissant en mandataire
de Mademoiselle Dumont fit donation à la fabrique d'église d'Herchies-Vacresse
: d'un terrain de 3 ares 91 cent sis au lieu-dit "Culot", de l'église et de toutes
les dépendances érigées
sur ce terrain.
En janvier 1899, le bureau des marguilliers accepte la
donation sous réserve de l'approbation des autorités.
Malgré le refus
communal, l'arrêté royal autorise la fabrique d'église à accepté la donation
(moniteur du 7/12/1899).

Une niche dans la façade renferme une statue de Notre-Dame des Anges et au
fond du chœur, un vitrail de la Vierge.
--> La cloche installée et bénie en 1898 pèse 350 kg.
Y est gravée l'incription : "In honorem
Beatissima Maria Virginis. Rmo Do L Bozin Lenlecano,
et Rdis Dis A. Quinquompois etA.
Dufour rectoribus v in Herchishaecnova porochia erecta
et anno Dni MDCCCXCVIII. Patrini
furunt Carlus Ludovicus Brouez et
Evelina Quinquampois"
Elle est électrifiée en 1959.
--> Les fonts baptismaux en pierre bleue et les 14 stations du chemin de
croix (offertes par la
famille Vanlierde-Meurant) datent de
1907.
--> Le maître autel en pierre de Soignies est consacré par Monseigneur Himmer en octobre 1952.
Les reliques sont celles de Saint Probe et
Saint Joseph.
-> Les autels latéraux sont dédiés à la Sainte Vierge et à saint
Joseph.
-> Les statues sont celles de : saint Eloi, sainte Rita, sainte
Thérèse, saint Antoine et du Sacré-Cœur.
-> Les orgues installées en décembre 1964 sont du facteur d'orgues S.Schumacher d'Eupen.
Patrimoine religieux
Vieux Chemin de Mons
Face au n°7, cette chapelle était déjà renseignée sur une carte datée de
1839.
Elle a été consacrée à Saint -Antoine, mais la niche a été temporairement
occupée par une statue de
Sainte- Thérèse.

Grotte Notre-Dame de Lourdes
Une grotte dédiée à Notre-Dame de Lourdes est
installée derrière l'église. Plus tard deux chênes y
ont été plantés.
Chaque année, le 15 août, après-midi, une messe y est célébrée.


Prière à Notre Dame de Vacresse
Je te salue Marie,
Au pied de la grotte, je viens te prier,
Toi qui m'aides chaque jour
A ne pas haïr, mais à aimer,
A ne pas tenir, mais à donner.
Je te salue Marie,
Dans les moments difficiles
C'est vers toi que je lève les yeux,
Je voudrais saisir ta main
Afin que tu guides mon chemin,
Je voudrais entendre ta voix
Afin de faire le bon choix.
Je te salue Marie,
"Marie", doux prénom, dont les lettres mélangées donnent le
verbe aimer
"Marie", qui dans sa vie, ne t'a jamais implorée ?
Je te salue Marie,
Où as-tu puisé la force
Pour voir ton fils mourir sur la croix ?
Tes larmes seraient-elles comme l'écorce
Douces et tendres à la fois ?
Je te salue Marie,
Ton regard est devenu ma lumière,
Fais que ma vie croise celle des autres,
Fais que mon cœur soit toujours ouvert,
Aide-moi dans ce monde à éviter les fautes.
Je te salue Marie,
A genoux, je te remercie, Merveilleuse Marie
D'être toujours présente dans ma vie.
Herchies, le 20 juin 1995
M.R.
Rue Valère Letot 
Saint-Martin
Né à Sabria, en Pomonie (Hongrie actuelle),
vers 345, il suit à Rome son père tribun.
Dès l'âge de 15 ans, il est enrôlé dans les armées romaines et part en
Gaule.
Le fait le plus célèbre de cette époque, c'est sa rencontre avec un
pauvre grelottant de froid.Il taille son manteau
ou
chape *avec son épée et en donne une part au mendiant.(
le manteau étant payé pour moitié par l'armée, Martin considère qu'il ne
peut donner la moitié qui appartient à l'état). La
nuit suivante, il voit Jésus-Christ vêtu de son manteau qui dit à ses
Anges : "C'est Martin, encore simple catéchumène, qui m'a couvert". Peu
de temps après, il reçoit le baptême à Amiens. Il obtient son
congé à 20 ans.
Il rencontre Saint-Hilaire, évêque de Poitiers.
Il fonda le monastère de Ligugé, près de Poitiers, le premier en Gaule.
En 370-371, il devient évêque de Tours.Il est l'artisan de l'apostolat en Gaule (activité de propagation de la
foi).Il est mort le 8 novembre 397 àCandes-Saint-Martin
et est enterré le 11 novembre
à Tours.
*Cette chape (en latin "capa") a été conservée dans un sanctuaire
appelé capella. De capella, on a fait chapelle (un petit bâtiment ou une
pièce attenant à une nef d'église et contenant un autel).
Il est le patron des tailleurs, des fourreurs, des drapiers et bien sûr
des mendiants.
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